On the road again...

Après plus d'une semaine passée à Istanbul, nous repartons jeudi 1er avril, visa ouzbek en poche obtenu à l'arrache à 19h30 dans les bureaux moisis du consulat. Le visa turkmène déposé à Istanbul pourra être récupéré en Azerbaidjan...Direction la Cappadoce puis de retour sur la côte de la mer Noire nous passerons par la Géorgie et ces montagnes, le fameux "CAUCASE". Un moyen de s'habituer progressivement à l'altitude avec certainement un trek en haute montagne.
Les turcs sont à mon image, plus ils ont l'air froids, distants, auteints et désagréables plus ils sont charmants, serviables et généreux. A méditer !!!!
La ville est à traverser par tous les bouts, elle pullule de marchés, parcs, mosquées, hammams, bazzzzzzzzzars... une ville scandée par ces prières crachées du haut de mégaphones et beaucoup de calories emmagasinés. Ce soir nous fêtons notre premier visa du voyage au plein de coeur de Taksim.

Istanbul d'la balle !

Nous voilà en Turquie depuis le mardi 23 mars. Passage de frontière en moins d'une heure. Le camion est passé au peigne fin par des douaniers scrupuleux, tournevis et miroirs en mains. Les premiers paysages, collines verdoyantes et grands espaces cultivés, laissent présager de beaux bivouacs.
Nous nous callons derrière un bus sur la belle route qui mène à istanbul (260km). Consommation réduite obligée. Le prix du gazoil est au plus chèr. Lundi soir un beau bivouac juste avant de passer la frontière. Sur la côte de la Mer Noire, il a fallut perséverer pour finalement trouver un sentier à peine tracé qui menait à une falaise avec des criques. Vaste étendue d'herbe surplombant la mer,
chevaux en liberté...;Au matin, le ciel d'un blanc laiteux, le vent qui s'emballe rappelle plutôt l'Irlande. C'est la première envolé du cerf !

Installé a Istanbul sur un parking entre la mer et la route, face au quartier de Sultanahmet, on profite... Le temps est couvert depuis notre arrivé en Turquie. Une première étape (urgente) au hammam dès notre arrivée nous permet de profiter pleinement de la ville...
Grosse soirée vendredi à Taxim avec des kiwi hollando-franco très chouettes.
Nous attendons les visas pour l'Ouzbékistan que nous devons récupérer mercredi. Demain lundi nous allons nous renseigner pour le visa de transit turkmène;
Nous hésitons à monter le pino qui est bien rangé, plié sagement en deux au fond du camion... Istanbul, pas vraiment faite pour le vélo.... A pied on se régale à se perdre....

Bulgarie

En traversant la Bulgarie vers l'est jusqu'à Burgas, station balnéaire située sur la Mer Noire, les premiers signes de chaleur se font sentir. Nous sommes dimanche 21 mars, 1er jour du printemps : normal. Adieu chaussettes, froc et polaires.
Les élevages sont de sortis et les locaux s'activent dans les champs. La route est large, toute droite, semée de trous béants. Les arbres sont encore dégarnis et quelques traces de neige nous demandent encore un peu de patience.

Finalement nous ne sommes restés que 24h à Sofia, stationnés dans le centre dans un parking gardé par une bande de jeunes moyennant 4 leva/h le premier jour puis 2 leva le deuxième. (1 leva = 0,5€). Cette pause bienfaisante dans la capitale nous a quand même couté 20€ de parking.
En arpentant le centre, visite de quelques églises, ballades dans les nombreux parcs, pris d'assaut le samedi par les sofiotes tout comme les grands boulevards. En sortant des sentiers battus, la ville est vide et calme; Où sont les 1.200.000 habitants?

En partant nous faisons le plein d'eau chaude aux robinets extérieurs des sources des bains fermés en cette saison mis à disposition des sofiotes. Une eau douce à souhait, aux larges vertus... de quoi bien faire la vaisselle !

Nous arrivons à Burgas dans l'aprem et nous garons dans un petit parking face à la mer. Le bruit des vagues nous bercent jusqu'à l'arrivée d'une bande de jeun's qui a choisi de faire sa before à côté de nous. De la mauvaise techno sort de leur voiture plein pot. De 20h à minuit, ils resteront là, à 3 mètres de nous, à discuter, boire des bières et danser.
Au petit matin, de nouveau, des types causent à côté du camion. Ils sont 3 puis 4. Nous comprenons qu'ils sortent alors au fur et à mesure de la maudite voiture où ils ont dû s'endormir en vrac. Ils attendront 9h, que toute la bande soit réveillée pour remettre les Watt à fond.
Du coup pour nous grande ballade dès 8h30 dans le parc qui longe la plage (cf galerie photo).

Les premiers pas

Bientôt 3000 km parcourus...
Aix-en-Provence, Gênes, Venise, Trieste, Rijeka, Zadar, Mostar, Nisjik, Mitrovica, Pristina, Nis, Sofia.
Italie, Slovénie, Croatie, Bosnie Herzegovine, Montenegro, Serbie, Kosovo, Serbie, Bulgarie, ça trace.
En Traversant des plateaux désertiques, vallées innondées, côtes idylliques avec iles paradisiaques, montagnes enneigés (Durmitor), collines généreuses, gorges profondes, canyon vertigineux, nous avons croisé des chiens errants, veuves vêtues de noir, cimetières de carcasses de voitures, dépotoires à ciel ouvert, 4L à gogo, moutons charnus, déchets volants et des kilos de pierres.

Les passages successifs des frontières se passent bien. Le Kosovo reste la zone où les contrôles ont été répétitifs tout au long de la route et dans les deux villes de Mitrovica et Pristina. Les militaires sont présents partout.

La température passe tous les jours les deux chiffres et il fait grand soleil depuis notre départ.

Depuis hier, vendredi 19 mars, nous sommes à Sofia. Il reste 600 km pour atteindre Istanbul.