De plus en plus leger !


De plus en plus Léger!... dans tous les sens du terme
J’ai quitté Shimla (2200m Alt) avec une grosse pêche. Bien sur, je m’attendais à descendre,et malheureusement à perdre de la hauteur. Du coup, comme la route est enfin belle, à 13h j’ai déjà 50 kms au compteur. Mais ça ne durera pas ! Du km 60 au km 135, la belle route oscille haut et bas mais surtout elle est pourrie. La vitesse moyenne chute mais pas le physique. 1er bivouac au km 111,11 sur une belle pelouse et superbe foret de pins (il y avait longtemps) ou même s’il ne fait pas froid, j’ai fait un joli feu de camps pour sécher les fringues (et un peu aussi pour éloigner les Monkeys), feu que j’arriverai à garder jusqu’au petit matin grâce aux 5 ou 6 belles et sèches bouses de vaches qui se sont consumées.
2eme journée, j’oscille toujours entre 800 et 900m d’altitude. Avec le stock de globules rouges que j’ai emmagasiné depuis Presque deux mois, à plus de 3500 m de moyenne, j’envoie du gros.
Le vélo est léger, comme moi. Seuls mes cuissots sont lourds. Je ne stocke quasiment plus de bouffe, tellement maintenant je peux manger local partout. Seuls quelques grammes de tsampa et du bon the sont dans une de mes sacoches.
A la tombée de la nuit, km 115, j’entre dans ma 1ere grande ville Indienne. “Dehra dun” capitale du district de l’Uttaranchal. Je m’arrête faire d’une part une pause Tchai et biscuits locaux (un délice) et d’autre part pour m’équiper pour la nuit et ma sécurité. Frontale vissée sur la tête et réflecteur. Je passerai bien 20 minutes pendant cette pause à entretenir une chouette discussion avec un jeune étudiant intéressé par le voyage. Je repars léger, souriant, heureux avec du bon son à fond dans les oreilles (DJ Krush). Je roule quasiment toute la journée avec la musique. Certains doivent se dirent : “t’es ouf de rouler avec de la zik dans les oreilles, de plus en Inde, avec le trafic sur ces routes!” Justement, je suis encore plus fou vous le savez! Même dans cette ville (15km de long) j’envoie du gros, de nuit, à slalomer entre les chiottes à 2, 3 ou 4 roues. Parfois même je m’accroche aux Rickshaw. Je m’arrête cependant souvent aux carrefours pour demander la direction de Richikesh car je ne sais pas encore lire l’Indi… Je suis bien souvent au milieu des 2 roues et un autre jeune à moto, sympa, m’aide à le suivre et me pose des questions tout en roulant. Mais je lui réponds toujours oui vu que je ne pense qu’à rouler Zik a fond. Bon finalement je m’arrête pour discuter. Je lui propose alors de boire un tchai et comme devant nous il y a un resto avec la pub pour des vegs momos, Chowmein (plats Tibetains) je prends ça pour un signe. Je n’en ai pas vu depuis la Spiti vallée alors c’est l’occasion. Il accepte mais ne boira qu’un Tchai. Après avoir échangé nos vies, il me propose au lieu de poser un bivouac après la ville de trouver pour moi une guest house (GH) pas chère. J’accepte et je le suis. 3 km après, nous sommes devant la G H à 500 roupies la nuit ! What’s ??? Presque 9 euros la chambre. Je n’ai jamais payé aussi cher. Je refuse mais il négocie pour moi et me dit pour 200 roupies. Okenculé profitera pour me voler mon MP3, mon téléphone et mon appareil photo. Pendant que je rentre le vélo à l’intérieur il sort de la chambre en me disant aller chercher à boire et une savonnette au shop d’à cote. Je commence à ouvrir mes sacoches et à sortir mes affaires. Ne le voyant pas revenir, je sors de la GH et je ne vois plus sa moto. Oups, je rentre dans la chambre, ouvre vite ma sacoche de guidon posée sur le rebord de la fenêtre et je m’aperçois que je me suis bien fait avoir par un professionnel.
Conclusion, même si j’ai les 4 derniers numéros de sa plaque d’immat, même si la police a rappliqué à la guest house et a pu voir sa sale trombine d’Indien du bas, sur la vidéo de la réception, je ne reverrais jamais mes appareils. Je n’ai pas le temps matériel de chercher une aiguille dans une meule de foin dans cette grande ville. Alors, après une nuit bien agitée avec peu de sommeil, je passerai le matin au poste de police pour avoir le rapport écrit entre mes mains, avant de rejoindre Rishikesh à seulement 47kms.Même si ça me fait râler de ne plus avoir ce matériel, je relativise. Il me reste 3 mois de vagabondage et je suis plus léger de 3 matériels électriques ! Il ne me reste plus qu’à renvoyer tous les câbles qui vont avec pour être encore plus léger. Quoique que je pourrais simplement les jeter.
Tant pis pour les photos, vous n’en verrez plus et les images seront justes dans mes souvenirs. Tant pis pour le téléphone, je pourrai toujours en acheter au Népal dans quelques jours si ça me manque. Mais ça fait drôlement chier pour la musique… Je suis vraiment un passionné de musique et ça, ça me manquera… Mais c’est comme tout, on doit arriver à se dégager des habitudes.
Hier soir et aujourd’hui, j’ai visité Rishikesh et je me suis bien régalé même si je m’attendais à mieux, plus joli, plus propre. Mais j’ai vu des trucs intéressant.
Dès demain je reprends la route.
Si je passe par la plaine et sa chaleur, j’ai à peine plus de 300kilo pour rejoindre la frontière et donc en trois jours c’est faisable.
Du coup, j’ai pris la décision de remonter en montagne par une route certes bien plus longue et bien plus dure mais je vais ainsi pouvoir voir de plus belles choses et des gens plus “honnêtes” mais aussi et surtout je vais jouer avec le temps.
A plus.
"Pour tous mes amis (ies) mes deux numéros de téléphone : 
06 81 05 07 45 et  06 85 73 65 36 sont morts et enterrés...
Ca me ferait plaisir de recevoir un mail de chacun (une) d'entre vous pour d'une part me donner des nouvelles (je vous en donne bien moi via ce blog) et d'autre part, pour avoir votre numero de portable. 
Et pour ceux qui veulent recevoir une carte postale, mettez moi aussi votre adresse. je vous enverrai ca avec plaisir."

Lahoul, Spiti, Kinnaur !

Il m’aura fallu 9 jours pour passer du district du Lahoul à la Spiti vallee puis à la Sutlej Vallee et finir dans le Kinnaur et enfin Shimla, capitale de la région de l’Himachal Pradesh.
En 9 jours, c’est incroyable la diversité de paysages, de végétations, de cultures et de croyance des homes que j’ai eu l’immense Bonheur de découvrir.
Village dans la spiti
Parfois je me dis que tout le monde devrait quitter son environnement et vagabonder au travers de dame nature comme je le fais. C’est véritablement la meilleure école de la vie ! Quelle riche expérience. Dans ce monde, je dois être un privilégié, alors le peu de temps que cela dure, je profite croyez moi !
J’ai flirté une grosse journée avec la frontière Tibétaine, ou d’ailleurs, pour cette zone il m’a fallu obtenir “the inner line permis” que j’ai eu en 30 minutes à Kaza “capitale” du Spiti pour zéro roupie!
J’ai pu observer dans cette zone, une route et plusieurs pistes qui grimpent en lacet vers les crêtes des montagnes frontières. J’espère que ces enfoirés de militaires chinois postés sur ces crêtes, m’ont bien chouffès aux jumelles et qu’ils ont bien vu la cible sur mon sac a dos, Tibetan flag…  Ça devait les démanger d’apuuyer sur la gâchette de leur joujou…
Bivouac en bord de falaise, 3km avant Nako
Dans le Lahoul, la Spiti, j’étais encore haut en Altitude, dans un environnement bouddhiste et j’y ai encore fait des bivouacs extra-ordinaire. Moi qui en France, ne dors que 7h max par nuit, ici, la nuit arrive a 18h15 et de 20h a 6h30, je dors comme un bébé. Trop bon…
Seuls les éboulements, que j’entends parfois, me réveillent et je me dis que bien enveloppé comme je suis dans mon duvet (parfois sans tente, à la belle), si ça me tombe sur le coin de la gueule, mon cercueil est déjà prêt !
C’est quand même avec regret que je suis descendu d’altitude progressivement et que j’ai quitté le peuple bouddhiste. Le kinnaur est déjà a 65% hindouiste avec certes ses jolis temples tel celui de Saharan qui m’a semblé sortir d’un film samourai, mais avec son lot de touristes indiens du sud, habillés comme en plein hiver. C’est marrant d’ailleurs de voir leur regard se poser sur moi qui roule la journée en short et tee-shirt…
C’est aussi la saison des pommes (succulentes) et son lot aussi de camions pour les transporter, chargés à bloc, auxquels parfois je m’agrippe mais entre la poussière qu’ils soulèvent et leur gaz d’echappement noir (elle n’existe pas la norme euro 5 en Inde !) je ressemble très vite à une carpe sortie de l’eau depuis 5 minutes. Alors malgré le vent de face qui lui remonte toujours les vallées, pendant 3 jours, je préfère encore mettre un bandeau sur la figure et souffrir du vent mais dans une ambiance shanti ! enfin j’essaye…
Moi qui pensait qu’au fur et à mesure que j’approchais de “l’Inde” l’état des routes/pistes allait s'améliorer ! Que ne ni. Après être à 900m d’altitude un bref instant le long de la Sutlej, j’ai regrimpé à 2660m en fin d’après-midi. Une grosse journée pour me retrouver à Narkanda, village moucrave, exécrable, ou la chambre m’est annoncée à 600 roupies ! (10 euros)“vous m’avez pris pour un indien de Calcuta ou quoi ??” Je crois rêver. Je trouve cependant un dortoir à 50 roupies digne d’un goulag mais s’il n’avait pas fait nuit, j’aurai préféré monter ma tente plus loin. Dès le lendemain, à peine les yeux ouverts, je plie le duvet et m’arrache vite fait de cet endroit pour faire les 64 derniers kilo jusqu’à shimla. Mais quelle route/piste. Nos pistes forestières sont des autoroutes à côté…
Shimla (2200m), ancienne colonie britannique, ou fleurissent certes de jolies fleurs mais aussi sur “the mall” la rue principale, des boutiques comme on en trouve sur la place de l’oeuf à Montpellier.
Je n’en dirais pas plus sur Shimla, elle m’a permis d’avoir pu prendre une bonne vrai douche chaude, un bon lit et une couette digne de ce nom, de bon repas et d’une journée de repos avec de la bière en bonus…
Il me reste donc 9 jours maintenant pour rejoindre la frontière Nepalaise. Si j’y vais au plus “droit” ça devrait le faire. Alors suivant le résultat du trafic routier, peut être je remonterais dans les montagnes.
Rappelez vous ce que disait Seneque : “ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles le sont”
See you in Nepal !
Petite gargotte pause Tchai

Pour les passionnes de chiffre : "Spiti vallee" c'etait donc 9 jours, 624.5 km, soit 69.4km/jour
8371 D+ soit 930m D+/jour
9148 D- soit 1016m D-/jour
4551m d'Alt point le plus haut. (col de Kunzum la) qui sépare le Lahoul de la Spiti vallee.

Authentique

Je n'ai plus le temps de vous comptez le mois de septembre passé ici autour de Leh.
Je me raconterais plus tard.
En deux mots, avec Jean-Mi, nous avons fait le Trek de la Markha, l'ascension du stok Kangri à 6150m, un tour dans le Zanskar sur des "Royal enfield" et l'ascension du Kardung La à 5606m.
Je pars cette nuit du 6 octobre a 2h du mat de Leh jusqu'a Keylong d'où je monterais sur Subi mon fidèle compagnon (Merci a Jami, Nine Stephan et mes parents) jusqu'à shimla par la SPITI vallée avant de filer rapidement vers la frontière du Nepal car mon visa Indien termine le 26 oct soit dans 3 semaines ; ça va être du sport.
Vous pouvez voir et surtout lire l'Acte 3 sur le site de Nathanaël et Cécile : http://www.trikearth.net
qui raconte vraiment bien le trajet que je vais emprunter des le 7 au matin.
A plus tard.
PS : depuis que je suis au Ladakh, pas de réseau pour le tel portable. Alors à tous ceux qui m'ont envoyé des SMS, désolé, ça devrait passer dès que je serais à Keylong. quoi qu'il en soit,je réponds systématiquement à tous les SMS que je reçois.
Juley !
 

Manali to Leh


Voila presque un mois que je suis à Leh.
Je m’efforce donc de donner des news sur ce blog, pour vous. Mais comme le disait mon Ami Benj, dans un commentaire alors que j’étais en Turquie : "sûr que le type, il est plus fort avec une clé qu’avec un stylo", alors ne vous attendez pas à des trucs Chouettes. Hein !
Je suis parti de Manali le 3 septembre, à l’assaut de la 2ème route la plus haute du monde, soit disant !
Dès Manali. C’est 2000m de dénivelé positive sur 50kilo pour franchir le 1er col (rothang La) à 3975m. Sûr quand partant de Manali à midi, je ne le franchirais pas le 1er jour. 1er bivouac sur une herbe bien grasse. Ce côté sud du col est toujours sous l’influence de la mousson. Le « Rothang la » sera la plus grosse difficulté physique du trajet jusqu’à Leh. La piste, dans un état désastreux en fin de mousson m’a bien souvent fait mettre pied à boue pour avancer... Mais je me sentais bien !
Mon cerveau, mon esprit, toujours rongé par le lâche abandon subi quelques semaines auparavant, s’arrêtant parfois de ressembler à un papillon, les efforts, la souffrance physique ont été de bons remèdes.
Au sommet, quelques gargotes offrant le thé et des nouilles chinoise Maggi pour les indiens du sud qui viennent pour la plupart, toucher la neige pour la 1ere fois de leur vie, m’ont permis de déjeuner et aussi de faire la rencontre de Nadine et Gaétan, deux cyclistes Suisses avec qui j’ai eu le plaisir de rouler jusqu’au lendemain après-midi. Ils s’arrêteront à Keylong tandis que j’ai fait le choix de pousser plus loin, pour me poser en pleine nature. Vers 18h, une heure avant la nuit, juste avant le village de Jispa, j’aperçois certainement mon dernier petit oasis de verdure à 3500m d’altitude. Un petit groupe de paysans Indiens sortirent du sentier que je voulais emprunter pour poser le bivouac. L’un d’eux, le boss, m’invitera à passer la nuit avec sa famille. Des Indiens bouddhistes, Génial ! J’y passerai un agréable moment et malgré l’insistance pour que je reste un jour de plus, je reprendrai la route.
En une journée, je passe d’une zone tampon entre la vallée de la Beas (région du Lahoul) baignée par la mousson et le laddakh, extrêmement désertique. J’y verrai une végétation de buissons, de petits arbres, mais aussi des pins et des genévriers. Les principales cultures sont l’orge pour faire la Tsampa (farine d’orge grillée), le blé, le sarrasin et les pois.
Nouvelle journée, bien ensoleillée, je roule bien, et je poserai mon bivouac (le plus haut jamais posé) dans la montée du col « baralacha La 4890m) à 4380m sur un petit monticule d’herbe rase. (J’adore être en hauteur). Ça y est, tout est minéral !
Le lendemain, après avoir passé le col, je roule tout sourire et je m’enverrai 82km en 6h30 de pédalage. Je n’en reviens pas ! Je quitte l’Himachal Pradesh, me voici dans la région du Jammu and Kashmir. Après une seconde d’hésitation, J’attaquerai en fin d’après-midi, l’ascension du Nakee La (4900m), sans eau, pour ne pas avoir de sur poids (j’en ai assez avec le tandem) par le lieu dit « Gata Loops » où il y a 21 virages en épingle à cheveux (style l’Alpes d’huez). Entre 2 épingles, je croise Cécile et Nathanaël Cecile sur un trike et Nathanael, sur un Handi-trike. Nathanaël avance avec la force des bras, ici, sur ces pistes et de plus il est chargé et trimballe derrière lui son petit fauteuil roulant ! Leçon de relativité !
On échange quelques minutes mais chacun d’entre nous est à la recherche d’un spot pour le bivouac. Ce sera, le plus beau des bivouacs de tous mes voyages. Perche a 4700m d’altitude, sur un éperon rocheux, en bord de falaise, avec un mince filet d’eau quelques mètres plus loin pour mon plus grand des plaisirs.
Puis vient mon 1er 5000 à vélo, le Lachalung La (5100m). Je prends mon temps, le paysage lunaire est scotchant pour les yeux. Je me sens si bien. Je m’amuserai même pour la 1ere fois en solo, à me faire tracter par la voile de traction. Le vent, pas assez régulier et soutenu, m’a souvent fait mettre pied à terre pour refaire décoller la voile. Et pourtant, au col, j’y parviens avec la voile gonflée à bloc. J’arriverai à stopper le vélo, le mettre sur béquille et à m’amuser encore un peu avec le vent.
Je me l’étais promis (jeu à la con je vous l’accorde) de me faire péter l’estomac et les papilles avec le pot de brandade de morue « coudène »que je charrie depuis chez nous, à mon 1er 5000 ! Chose promise, chose faite, avec en plus, de succulents Chapattis (petites galettes de blé) préparer dans la tente le matin. Des plaisirs simples mais c’est si bon !
La suite de la piste, c’est bien sur grosse descente dans de magnifiques gorges super encaissées, mais l’état de la piste m’empêche de me lâcher !
A 16h, j’arriverai à Pang, un hameau de tente parachute où je boirai un Tchai. Le ciel est menaçant mais je fais le choix de poursuivre et de remonter 300m de dénivelé pour voir un contraste étonnant. Une pénéplaine de more (More plain) à une altitude de 4700m.
Des dizaines et dizaines de kilomètres à plat, mais avec un léger vent de face. Je n’ai pas d’eau et je doute d’en trouver ici. Alors je pousse (monsieur plus) jusqu’a la nuit en espérant trouver de l’eau. En vain. Heureusement ou signe comme vous voudrez, le matin je me réveille avec la tente recouverte de neige, qui m’apportera l’eau nécessaire pour mon thé et ma tsampa.
Nous sommes le 9 septembre, et je pense à Jean-Michel, mon pot de Villefort qui a dû arriver à Leh le 8 au matin. Je ne voudrais pas le faire trop attendre, alors je roule. Au niveau du Tso Kar Lake, la route directe qui mène à Leh par le « Tanglang La » à 5360m est coupée suite aux graves inondations qu’a subies la région début août. Une déviation sur plus de 130km par l’Est est obligatoire. (mais vous êtes sur que ça ne passe pas à velo ??? chu sur que ça passe moi)...
Je prendrai donc cet itinéraire jusqu’en fin d’après-midi, après avoir passé le « Polo Kong la » à 4970m, je descendrai tout doux jusqu’au hameau de Puga avec à ses cotés, un paradis d’herbe pour les Dzos (hybride du yak et de la Vache). Je ferais quelques photos en même temps qu’un 4x4 avec 2 touristes australiens qui s’arrêteront à côté de moi. Signe ? Je leur demande si je peux partager leur 4x4 jusqu’à Leh et me voila chargé à l’arrière, tandem sur le toit. Nous rejoindrons Leh à 21h. Je vous passe le chapitre « malade » sur ces pistes et routes aussi tortueuses que nos routes cévenoles...
Extenué, j’arriverai à 22h dans une petite est charmante Guest House « GOMANG GESST HOUSE » à changspa à un petit plus d’un kilo au nord du centre de Leh, guidé grâce à un Ukrainien sur une Royal Enfield.
Apres une douche bien méritée au seau d’eau chaude, je m’effondrerai sur un lit bien dur.
C’est vendredi 10 septembre que j’ai l’immense plaisir de retrouver Jean-Mi (Jami comme prononcent les Ladakhis) pour tout le mois de Septembre au Little Tibet.