Deux à voyager : Deux vélos ? Un seul ?

Un retour donc, mais pour mieux repartir en mars, toujours à vélo, toujours vers les hauts plateaux himalayens, mais cette fois accompagné par Sophie. L’hiver nous laisse le temps de nous préparer et surtout de trouver un vélo adapté à nos envies. Pédaler ensemble, au même rythme, sur une monture commune nous apparait évident, surtout pour Sophie qui n’a aucune expérience du cycle en général. Cette quête du vélo idéal nous emmène vers d’autres formes moins connues, type vélo couché et semi couché. En pleine réflexion actuellement, notre intérêt du moment va vers le TANDEM PINO de HASE, un tandem original avec deux positions différentes : classique à l'arrière et semi couchée à l'avant avec pédalier désynchronisé. Une façon originale et ludique de vagabonder, adaptée à notre différence de niveau et avec position interchangeable.Le gros grain de sable qui vient se loger dans la chaîne du PINO c'est son prix : 5000 € pour une version standard avec les sacoches et tout l'toutim.
Ce mail, non pour faire l'aumône (quoique), mais pour rappeler les compétences de Sophie en matière de communication. Graphiste indépendante, elle réalise sites internet et toutes créations graphiques en général (tract, flyer, catalogue, animation flash, carte de voeux papier ou électronique).

N'hésitez donc pas à faire appel à ses services ou à transmettre ses coordonnées si vous êtes intéressés par son travail.
Nous comptons donc sur vous tous pour faire passer le message et ainsi participer au financement de notre voyage.
Merci pour tout et à bientôt

Olivier et Sophie

Fin de la petite rando

Me revoilà en France en ce début Novembre.
Depuis Islamabad, j'ai pris un avion direct pour Milan en Italie avec la compagnie PIA (Pakistan International Airlines).
Tous le matos est bien arrivé en même temps que moi. Heureusement car avec le prix en excès bagages que j'ai payé, ils m'auraient entendu piallier !
Sophie m'a récupéré et nous sommes rentrés chez elle a Forcalquier dans les Alpes de hautes provences après avoir passés quelques jours chez Annie & Yvan à Palmpinet dans leur belle vallée de la Clarée (nord de briançon).
Il fait frisqué en France ! et c'est humide. là-bas, le temps est carrément sec et la température est bonne sauf en haute altitude (dessus de 3000m).
En quelques chiffres pour les passionnés :
au compteur : 1900 km
en dénivelé : 15000 m D+
plusieurs cols dont le plus haut passé à vélo à seulement 4100m et le plus haut (kunjerab pass) à la frontière entre la Chine et le Pakistan passé en bus car les chinois n'autorisent aucunes circulations autrement qu'en bus à 4600m.
1 crevaison roue arrière dans le Xinjiang causé par un clou.
Voilà, à bientôt pour de nouvelles aventures.
Merci à tous ceux & celles qui m'ont laissé des messages et à ceux & celles qui ont suivi.
Little Jédï

Gilgit. 1500m Alt.





C’est la première “grande ville’ du Pakistan que je traverse. (Enfin presque, je suis remonté sur 10km pour l’atteindre)
Il doit y avoir certainement pleins de trucs à voir mais comme je voyage sans le guide du « lonely planet » sur le Pakistan et sa Karokoram Highway, je ne peux pas (et ne veux pas) faire ce touriste super cultivé qui prend des taxis pour aller visiter ceci, puis un autre taxi pour voir cela et puis quand il rentre chez lui, dit à ses proches tout ce qu’il a fait, vu, acheté etc… ; moi j’ai pédalé, mangé, bu, sourit, dit bonjour et salué mille fois par jour, pris des photos de nazes (sauf celles avec les enfants) et même joué et fait jouer au cerf-volant ces mêmes enfants. Bref je vis, quoi ? Normal !
Mais en ville, ici, je flâne, me perds sans objectif dans les petites rues commerçantes du Bazar. J’adore ‘à petite dose’. Tiens, deviendrais-je un shopping man ?
Jusqu’ici c’était pour voir, découvrir, immortaliser des instants, mais aujourd’hui, cela a changé !
Me voilà acheteur et porteur.
En effet, comme je sais que je vais bientôt rentrer en France, et que j’aime beaucoup la vie Pakistanaise et leurs fringues et bien j’ai choisi d’acheter l’habit que porte tous les mecs ici. On le trouve en beige clair, gris, marron et parfois vert, ma couleur préférée. Mais impossible d’en trouver un de cette couleur là en stock.
Alors, je vous raconte toute l’histoire… :
Quasiment aucune femme dans les rues. Que des hommes.
Quand je vois des femmes, elles sont voilées.
Parfois, j’en surprends en train de discuter « chiffons » avec un vendeur et comme je les regarde, elles se tournent et se voilent.
J’ai pu en apercevoir de super jolies…
Pourtant comme dans chaque ville du monde, je trouve 20 magasins de femmes pour 1 seul magasin d’hommes !!!
Mais alors, où sont ces femmes et comment ces vendeurs là gagnent-ils leur vie???
Du coup, j’achète des bouts de tissus super class pour Sophie. Ces voiles sont des étoffes qui servent à couvrir, à protéger, à cacher le visage ou le front et les cheveux d'une femme, pour un motif religieux. Tu peux en trouver ici par milliers.
Je trouve un magasin où les 2 gars me semblent super sympa à leur faciès, et la transaction commence. Super, après une trentaine de minutes à déballer tous les tissus de couleur que je voulais, ‘’oh là là ! Le tas sur le comptoir !’’, nous tombons d’accord. Du blanc, du vert, du rouge, du noir, du orange… Superbe.
Achats finis, je bois le thé vert de la ville de Peshawar qu’ils m’offrent.
Puis je leur dis en prenant du bout des doigts l’habit traditionnel de l’un d’entre eux, que je souhaite le même !
Pas de problème.
L’un des deux vendeurs, 27 ans mais qui fait plus vieux que moi, enfin j’espère, porte mes achats et nous voilà partis chez son ami, 2 ruelles plus loin. Pas de vert. Ok pas de problème. Nous revenons à sa boutique et il me sort 3 rouleaux de verts différents. Je lui montre celui que je préfère. Il en coupe un morceau à l’arrache, le prend sous son bras avec toujours mes achats et nous partons. Nous prenons des rues de traverse où sont accolés de petits ateliers de confection.
Il négocie, trop cher : 4 euros la confection !!!
Nous allons en voir un autre. Trop cher encore !
Finalement nous trouvons le 3ème.
Il prend toutes mes mesures sans rien noter, crayon dans la bouche.
Puis me montre 2 confections différentes : 1 normale et l’autre « du dimanche » !
Je choisis et alors il note tout sur un bout de carton. J’y note mon nom et demain, ça sera prêt pour 8h ! Je peux le retirer chez mon pote le vendeur de bout de chiffon.
J’ai passé un excellent moment. Je n’avais encore jamais fait ça.
Mes derniers souvenirs de ce type, j’avais 13 ans et nous allions avec maman faire des achats avec mes frères pour la rentrée scolaire. Il fallait être beau. Tout neuf !
Mais ce n’est pas fini.
Nous sommes ensuite partis avec mon nouveau pote.
Nous sommes passés chez l’un de ses plus jeunes frères (magasin d’ustensiles) prendre un plat en plastique « made in China » pour ensuite passer chez un autre de ses frères (cuisinier restaurateur) prendre du riz, de la sauce piquante avec deux bouts de viande, et du Yaourt dans un sac plastique. Puis nous sommes passés chez le plus jeune de ses frères (12 au total) qui tient un petit commerce d’épices afin de prendre les clés de leur maison.
Et ensemble chez lui nous avons à 15h, partagé notre dîner. Il n’a rien voulu que je paye… Se vexant quand je sortais mes billets.
De retour à son magasin vers 16h30, j’ai laissé les achats pour So et je les ai quitté pour revenir demain avec le vélo afin de récupérer tout et charger un peu plus la remorque. Avec presque 2000 Kms dans les cuisses, ce n’est pas ces kilos en trop qui vont me déranger. C’est plutôt le surpoids pour l’avion.
Il paraîtrait qu’avec les tensions sur Islamabad ces temps-ci, les vols ne soient pas trop chers et que je pourrais bénéficier d’un tarif convenable.
Alors comptez sur moi, je peux vous assurer que je vais aller à l’Aéroport et que je vais faire l’acheteur de Tapis avec toutes les compagnies (il ne doit pas y en avoir des masses) qui desservent la France, l’Italie ou l’Espagne…
Allez Salut.
Cette nuit c’est la grande course des templiers à Nant en Aveyron. J’appuierai fort sur les pédales toute la journée de demain pour envoyer mon énergie aux copains et en particulier à Philippe.
Pensées aussi au trio: Benj, dan et David de LSN qui sont sur le Championnat de France de VTT’O à Besançon.
Pensée aussi à Freddow et sa clavicule cassée
Et spéciale pensée à ma filleule Marie qui fête ses 1 an.
Demain je poursuis ma route à travers les gorges de la K.K.H et selon les dires de « lonely planet » des autres vagabonds avec qui je partage un dortoir, il semble dangereux d’y poser son bivouac. La précaution est de poser sa tente à côté des policiers ou de l’armée.
Alors comptez sur moi pour poser ma tente chez l’habitant. Maintenant je vais oser aller vers cette population super Friendly!
Au cours de ma dernière nuit, alors que j’avais trouvé un super spot entre des champs de mais, cannabis, petit ruisseau et pelouse, j’ai été embêté par des habitants, des jeunes et des moins jeunes, qui sont venus à tour de rôle, en début de nuit, me dire que je n’étais pas en sécurité ici.
En fait j’ai super bien dormi et je pense surtout que ce sont eux qui avaient peur que je ne sois moi même un terroriste !!!

A bientôt et comptez sur moi pour garder mes fesses en sécurité et prendre un autocar si je le juge utile ! Mais n’est-ce pas plus dangereux de prendre un car pour la Capitale ???
Ceci est le thème de la prochaine veillée électronique. Peut être ce soir ??? Qui sait ?
Olivier

Maladie !


Ca y est, j'ai comme l'impression que cette fois c'est pour de bon, j'ai choppé une maladie. Elle s'appelle : la Solitude !

L'envie de partager ces aventures avait été le bilan moral à mon retour fin Août 2008 après plus de six mois de vagabondage. Un an passé en France et le désir de continuer ce rêve du 3ème pôle par l'Himalaya, le Népal, l'Inde du nord et de rentrer chez nous était toujours présent en moi.

Aucunes propositions de m'accompagner ne m'ont été faites, alors j'ai quand même pris mon courage à deux mains et je suis reparti le mercredi 16 septembre dernier.

Seulement voilà, je range mon orgueil de mâle dans la poche et je vous livre mes états d'âme :

Je ne me suis pas senti bien dès mon arrivé en Kirghizie. Pleins de questions... certains amis (ies) me rappellent que dès mon départ l'an dernier, je ressentais les mêmes sentiments. Peut-être ont-ils raison ?

Alors je file, traverse ce beau pays d'Asie centrale et j'arrive en Chine (avec au passage un col à 3655m), à l'extrême ouest dans la région du Xinjian. Dans la première grande ville de Kashgar, je déambule, puis je vais m'assoir sur le bord des quais du fleuve qui la traverse. Toujours plein de questions... je refais le tour du centre ville à la recherche d'un hôtel (difficile en ces temps de tensions entre hans et ouighours) et comme je ne crois pas du tout au hasard, au détour d'un feu rouge, je fais la rencontre de 3 vagabonds a vélo. Hubert et Karim (français vivant a Pékin depuis 5 ans et qui ont pris un an pour voyager jusqu'en France avant de repartir travailler en Chine) eux même accompagner de Charly un coréen (parti depuis 2 ans 1/2 pour 7ans !!) qu'ils ont croisé au Népal et qui fait la route avec eux jusqu'en Turquie. Ils me guident et m'accueillent dans leur hôtel et ensemble nous passons 4 belles journées et soirées...

Pendant ces 4 jours, j'oublie mes questions, je me sens bien. !

Grâce a un ami de Karim et Hubert, et le bon vieux téléphone arabe, nous avons réussi a poser une question à Sophie !

"Serais-tu d'accord pour qu'Olivier rentre du Pakistan et ensemble vous repartez faire ce tour de l'Himalaya au printemps prochain ?"

Et le lundi soir, veille de partir pour nous 4 de Kashgar, une réponse positive via toujours ce bon vieux téléphone arabe, nous parviens.

Je suis super heureux de pouvoir partager ce rêve avec elle. Nous trinquerons à cette nouvelle toute la soirée !

J'ai quand même pris une semaine pour faire un aller – retour le long du désert du Takla Makan jusqu'à la ville de Yecheng (Kargilik) carrefour avec la route – Piste 219, celle qui mène a Lhassa. Aucun contrôle négatif et même lors de mon premier bivouac le long de cette route, à deux reprises des policiers sont venus me déranger pendant mon sommeil mais lorsque que je leur ai montré mes cartes du trajet que je faisais ils ont dit : "Cool, Ok. Good Trip".

Alors voilà, maintenant, je traverse ce magnifique Pays du Pakistan et ses hauts sommets mythiques (K2, qui veut dire 2ème sommet le plus haut de l'Himalaya – Nanga Parbat etc...)

Je prendrai un vol depuis la capitale Islamabad et me prépare à construire un nouveau projet avec Sophie.

Un combat va être mené par tous les deux pendant les 4 prochains mois pour nous organiser, préparer physiquement, mentalement, et partir en Mars 2010 pour cette aventure ENSEMBLE.

Olivier.

Enfin....

Nous avons enfin des nouvelles d'Olivier qui va très bien, super physique, super mental. Il vient de passer le col du Khunjerab, 4655m d'altitude. Il est donc sur la route du Karakorum (ou Karakoram Highway, abrégée KKH).

La route du Karakorum (ou Karakoram Highway, abrégée KKH) est une route stratégique construite par les armées pakistanaise et chinoise de 1966 à 1982 à travers le massif montagneux du Karakoram (ou Karakorum). C’est également la plus haute route asphaltée du monde : elle relie la Chine au Pakistan, en franchissant des cols jusqu’à 4 693 mètres d’altitude au col de Khunjerab.
Elle relie le Turkestan chinois (Xinjiang) au nord du Pakistan, et au-delà, le port pakistanais de Gwadar aux régions enclavées de l’ouest chinois. C’est également une attraction touristique importante, depuis son ouverture au public, en 1986.
source : wikipedia

Les communications étant totalement impossibles dans la zone où il se situait en Chine, nous n'avions aucune nouvelle depuis le 29 septembre.
Il est désormais au Pakistan, son téléphone capte de nouveau...

Bien arrivé à Kashgar.

Vendredi matin (02/10/2009), Olivier est bien arrivé à Kashgar (sud-ouest du Xinjiang). La communication par téléphone mobile et par internet est difficile voir impossible. Nous avons eu cette information par Piers, un ami de Karim et Hubert, qui ont récemment fait la connaissance d'Olivier. Nous tenons donc à remercier Piers pour cette information.

Des news.....

Olivier vient d'arriver (28/09/09) à Sary tash au sud-est de Osh.
Les paysages sont magnifiques et l'accueil est chaleureux.
Le 1er soir il a dormi chez l'habitant.
Il va bien.
Ecrit par Sandrine

Retour à la case départ

Après son arrivée à la Guest House de Byshkek, et pas mal de repos, Olivier est parti à vélo rejoindre Dominique, Hélène et Yann, une famille Francaise rencontrée l’année dernière, qui tiennent la société ASIA RANDO a Rot Front (70km au sud Est de Byshkek-1100m Alt).
Il a passé 4 jours avec eux. Ils sont en plein travaux et Olivier a file un coup de main. Il a ensuite étudié avec Yann plusieurs possibilités pour rejoindre Osh et le col d’Irkestam pour traverser la frontière chinoise.
Etant donné que son dernier jour d’entrée possible en Chine est le 10 octobre et que la Frontiere ferme du 30 septembre au 12 Octobre (fete nationale Chinoise. j't'en foutrait moi!), ils ont convenu qu’il était préférable de retourner à Byshkek et de prendre un bus pour Osh. Aucun bus ne circulant, ce sera finalement un taxi qui doit mettre entre 10 et 14h pour rejoindre Osh. (2000 soms maximum a négocier. 1 euros = 65 soms, soit environ 30 euros .)
Une fois que le taxi est plein à ras bord et qu’il dégueule, le chauffeur prend la route. ..

Spécial merci à Rouk et Arnaud qui connaissent bien le coin et lui ont filé de précieuses informations et une bonne dose d’encouragements …


"Parti le matin pour Rot Front depuis Byshkek, j'arrive dans l'après-midi. Je suis super chargé et encore je n'ai pas de réserve de bouffe. C'est plat et ma vitesse est très basse. Une moyenne de 15 – 17 km/h sur le plat. Je suis rempli de doutes…
Comment rouler sur des pistes, parfois défoncées, parfois avec du bon asphalte, mais aussi et surtout avec du gros dénivelé et des cols à plus de 5000m et dans le froid ?????
Des milliers de questions se posent dans ma tête.
Ce voyage tant attendu, qui malgré moi a dû s'interrompre, n'a plus le même goût !
Juste avant d'arriver chez Dominique, Yann et Hélène, les Français qui vivent ici depuis une dizaine d'années, je suis témoin mais aussi presque victime d'un chauffard ! Une Volkswagen dont le conducteur a perdu le contrôle zigzague de gauche à droite en dérapant. Affolé, je me rabats sur le bas de la route, saute du vélo et m'abrite derrière un arbre. Le gars passe à côté de moi et 200m plus loin sort violemment de la route et s'arrête contre un arbre. J'ai les pieds et les mains qui tremblent, impossible de les arrêter. Je fais demi tour et déjà, trois voitures sont là aussi dont une avec des flics. Un jeune de 13/14 ans sort avec l'arcade en sang mais ils nous dit que c'est rien. Il s'essuie tout seul avec un mouchoir. Son pote à l'intérieur est sonné (ou bourré???) et restera a l’intérieur. Je prends une photo avec l'appareil a moitié caché dans le sac et le flic qui me voit me dit "Davaï" qui signifie allez !!! Je reprends la route. Est-ce un signe cette voiture, cet accident là devant moi ??? Puis juste après, une tempête de vent qui soulève la poussière. Le signe : ce vent souffle plutôt favorablement au ¾ arrière. Est-ce pour me dire : allez, fonce, la nature va t’aider !


Bref, une fois arrivé, je me mets de suite au travail en bricolant avec Yann. Une première soirée en famille très agréable et une bonne nuit de repos. Le dimanche nous partons avec Yann sur Byshkek faire des courses pour sa construction. Nous passerons le dimanche, le lundi et le mardi matin a bricoler.
Nous avons étudié ensemble quelle route prendre pour rejoindre Osh au sud du Pays et enfin le col d'Irkestam et le poste frontière avec la Chine. Finalement vu le temps que j'ai avant le 10 octobre (dernier jour d'entrée possible pour moi en Chine) nous avons décidé que le mieux est que je prenne un transport depuis Byshkek.
Mercredi matin, Yann me descend sur Byshkek et nous allons voir les possibilités.
Pas de bus, mais seulement des taxis. 2000 som soit environ 30 euros pour faire les 700kms entre 10 et 14h de trajet !
Le sac rempli de provisions, je dormirai a Byshkek et le lendemain matin j'embarque dans un taxi pour préférer voyager de jour et profiter du paysage. Mais ceci est une autre histoire que je vous conterai plus tard.

Je remercie beaucoup Dominique, Yann et Hélène pour leur amitié avec qui j'ai pu réapprendre la vie Kirghiz en douceur malgré le gros choc en pleine figure que cela fait d'arriver directement ici en avion!!! Si vous êtes passionnés de rando à cheval, ils seront là pour vous. De vrais professionnels du Cheval en Kirghizie". www.asiarando.com

Olivier

1ère section 30h non stop...


Olivier est finalement parti mercredi matin (16/09/2009), vers 7h, de l'aéroport de Montpellier avec l'aide de Philippe son ami raideur du MUC orientation qu'il est passé prendre a 5h30, en direction du Kyrgyzstan, pour reprendre son périple là où il s'était arrêté un an plus tôt.
Les trois vols via la Russie se sont très bien passés mais le carton contenant le vélo et la remorque a pas mal souffert au cours du 1er vol Montpellier-Paris. Il a pu le consolider avec du scotch pendant le changement.
C'est vers minuit, heure française (4h de plus au KGZ), qu'il a atterri au Kyrgyzstan : visa et bagages OK (chance, c'est un bon signe).
Il ne se rappellait plus de l'insistance des Taxi Kirghiz. Lorsque la porte automatique s'ouvre, c'est le choc des cultures qui opère.
Une dizaine de chauffeurs voulaient l'emmener au centre ville.
Mais vous êtes pas fou non? vous connaissez l'orgueil aiguisée du guerrier... même que la course ne coute que 5 euros pour faire les 40kms, il ne les fera pas en voiture...
Il se met alors de suite sous une lampadaire à remonter "subi" et "ibexi" en espérant qu'il n'aura pas de souci.
Au petit matin a 7h, a jeun, sans une goutte d'eau c'est sous une pluie fine qu'il commence à pédaler en direction de Bishkek. Il arrivera à la Guest House ''Nomad's home'' tout mouillé et frigorifié, mais il se mettra vite au sec pour aller dormir.........repos bien mérité car il est déjà midi pour lui.

Des pieds tout neufs !


Le départ était prévu pour le 5 septembre. Mais voilà, ce n’était pas encore le bon…
Des problèmes techniques avec les pieds de Subi mon fidèle compagnon qui subit tous mes caprices…
Des problèmes déjà l’an passé m’ont poussé à faire des recherches pour essayer de ne plus avoir la mauvaise surprise de voir des fissures sous ses pieds.
Seulement voilà, avec plein de soucis techniques, humains cet été, subi se trouve une semaine avant son envol sans deux bons pieds. Ses superbes chaussures quant à elles sont là, prêtent en enfiler les kilomètres de pistes minérales de l’Himalaya.
Enfin ça y est, depuis hier, Subi est tout neuf. Après le montage, c’est Stéphan, le plus jeune de mes frères qui s’occupe dans son atelier, sous l’œil coquin de Thomas et Nathalie, de réaliser la touche finale et essentielle : réglage de la tension, du voile, et du saut…












Fini les vacances !


Il faut bien reprendre le boulot…
Alors ce lundi 31 Août, avec quelques amis nous avons partagé un petit repas au club de Kayak de Palavas sous le signe de la bonne bouffe et du bon vin …

C’est bon de partager ces moments-là, simples…

Je me souviens, de ce bon vin rouge bio, de la bière;
Je me souviens des salades composées de tout le monde;
Je me souviens de la truite bio du lac de Villefort ainsi que de la brandade de Morue sur du bon pain frais…

Merci à Céline, Julie & Marie ; Jean-Luc et Valérie d’être venu d’aussi loin.
Merci aux Delphine, la moldave pour être proche de moi depuis plusieurs mois, et à Caf pour être proche de la Moldave.
Merci à Vava, Delphine, Mayeulle, Flo, Saïm & Eric
Merci à Cécile & Philippe le Xymox avec qui j’ai eu le plaisir de courir une belle épreuve d’endurance en juin dernier dans les Alpes
Merci à Myriam & Pierre-Jacques pour leur amitié et leur soutien financier par le rachat de l’efficace Kayak de mer
Merci à Yves, Franck pour leur amitié.
Merci à tous les Amis de Lozère Sport Nature avec qui j’ai passé un merveilleux week-end lors du Raid L S N.

Grâce à vous tous, j'ai pu mettre dans mes bagages :
  • un joli cerf volant (voile de traction 2m²) pour jouer avec ce bel élément naturel qu'est le vent, d'une part avec les enfants des villages traversés, et d'autre part, avec Subi, les jours où il soufflerait dans la mauvaise direction.
    Comptez sur moi pour vous envoyer des photos de ces moments-là. Mais n'attendez pas trop une vidéo le jour où j'essayerai de me faire tracter en même temps que je pédalerai ...
  • Un nouveau téléphone portable avec un nouveau numéro pour un an qui accepte les connexions Wi Fi. C'est pas encore gagné de réussir à me connecter avec ma compréhension des appareils multimédia !!!

Je me souviens, être resté assis quelques minutes, seul à table lorsque tout le monde est parti se coucher…

Suite.... Septembre 2009


Après avoir dû interrompre mon voyage malgré moi pour raison professionnelle en août 2008.... je repars un an plus tard avec cette fois une année complète de disponibilité. Avec la ferme intention d'aller jusqu'au bout de mon projet, je vais frotter bientôt mes roues contre les cailloux himalayens, tracer ma route au coeur de ce territoire sacré.

Même si pour moi "le vrai voyageur ne doit avoir aucun objectif" (Gao Xingjian), je ne peux m'empêcher de penser à cette terre, à ces paysages, à ces montagnes, à ces habitants. C'est tout cela que j'ai dans la tête depuis que j'évoque ce voyage et c'est très bientôt que je vais aller le rencontrer.

Départ prévu le 5 septembre 2009, en avion, avec vélo et remorque en bagages, direction Bishkek, Kyrgyzstan, pour reprendre mon périple où je l'avais laissé.

Départ... Février 2008


"Sur les traces du 3ème pôle" , c'est quoi ?

Une énorme passion, beaucoup de courage, des convictions, un brin de folie... voilà les mots qui pourraient résumer cette aventure.
Plus concrétement, il s'agit d'une traversée de l'Eurasie en VTT et en autonomie. Au départ de France, précisément de Chabrits en Lozère, pendant plusieurs mois, cet aventurier va parcourir environ 10 000 km, avec pour seul compagnon son vélo, afin de rallier l'Himalaya.
Pourquoi Chabrits ?
Les enfants de l'école de ce petit village au porte de Mende, se sont associés à l'aventure et vont tout au long du périple suivre la progression semaines après semaines. Ils pourront ainsi au fil des jours découvrir les pays et territoires traversés par notre aventurier.
Pourquoi l'Himalaya ?
Tout d'abord parce qu'il s'agit du toit du monde et pour tous les passionnés de montagne la destination sacrée.

"Sur les traces du 3ème pôle", c'est qui ?
Olivier. Et c'est peut-être l'arbre du même nom qui a le plus de similitudes avec l'Homme :
Robuste, rustique, coriace, inépuisable, dans la mythologie il représentait la force et la victoire, la sagesse et l'espérance.
C'est tout ça l'olivier, c'est tout ça Olivier.
"Sur les traces du 3ème pôle", c'est comment ?
Avec un vélo, une remorque, environ 40kg de matériels et vêtements et c'est tout!
En autonomie quasi complète, le but est de découvrir les pays mais aussi les peuples, leurs coutumes et donc d'être au plus près des populations.
Benjamin Monier
Président de Lozère Sport Nature
Ami d'Olivier